29 juillet 2012
En guise de préambule
Je disais quelque fois à Stéphane Mallarmé :
« L’un vous blâme ; l’autre vous nargue. Vous irritez, vous faites pitié. Le chroniqueur, à vos dépens, amuse aisément l’univers, et vos amis hochent la tête…
« Mais savez-vous, sentez-vous ceci : qu’il est dans chaque ville en France un jeune homme secret qui se ferait hacher pour vos vers et pour vous ?
« Vous êtes son orgueil, son mystère, son vice. Il s’isole de tous dans l’amour sans partage et dans la confidence de votre œuvre, difficile à trouver, à entendre, à défendre… »
Paul Valéry.
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