De la composition des albums
Je ne sais pas pour vous, mais lorsque je découvre un très bon album, je le passe en boucle jusqu’à en être complètement rassasiée. Le problème rencontré avec ceux de B.Biolay, c’est qu’une fois l’écoute achevée, ils continuaient à jouer dans ma boîte crânienne ! Avant de lancer de telles confidences, je devrais demander à mon médecin de famille la confirmation de la bonne hygiène de mon état mental ! Non, je ne souffre pas de troubles bipolaires et je ne prends pas de produits illicites ; toutefois, je persiste à croire que ces textes s’animent une fois les CD rangés dans leur boitier ! Les mots, sans orchestration, semblent me jouer une nouvelle musique et titillent ma curiosité illimitée. Je pensais qu’après mes recherches pour Quelque part entre Rose Kennedy et La Superbe, j’allais trouver une quiétude ?! Et bien non ! Et chaque jour, je me surprenais davantage à annoter les pochettes des albums. Je crois que tout simplement j’avais envie de lire du Biolay et ça indépendamment de mes rendez-vous sonores avec l’artiste. Alors je vais étudier chaque album, chaque texte avec ma sensibilité, ma subjectivité et ma fantaisie et je tenterai de concentrer, une nouvelle fois, mes impressions ressenties et mes informations recueillies. Chaque album renferme une atmosphère très spéciale. Ils se distinguent les uns des autres mais ne sont nullement indissociables ; c’est juste qu’ils évoluent avec leur auteur dont la singularité est d’être dans une perpétuelle quête esthétique. D’ailleurs, pour respecter la singularité de chacun, je m’emploierai à les étudier différemment. Autant je m’attacherai à la forme régulière et sobre du premier, autant je me concentrerai, je pense, sur les extravagances poétiques des autres. Les albums sont à la fois en rupture et en continuité. Trêve de généralités et apprêtons-nous à pousser de nouvelles portes...
(Lien de Quelque part entre Rose Kennedy et la Superbe:
http://louisanna.canalblog.com/)